vendredi 31 décembre 2010

La faune ailée des Îles-de-la-Madeleine

Le bruant des prés est un charmant petit oiseau de la famille des embérizidés à sourcils jaunâtres, à plumage rayé, à queue courte et encochée. Aux Îles, les individus nicheurs arrivent en avril. On le retrouve en milieux ouverts, champs, pâturages, marais d'eau douce ou salées et sur les dunes. Il affectionne comme perchoir les clôtures, les poteaux et les tiges végétales. On peut alors l'observer plus facilement sinon il se déplace sous le couvert végétal.

famille des embrerizidés


Le goéland marin impressionne par sa taille 78 cm et son manteau noir. On le retrouve à l'année longue aux Îles. Il cohabite avec d'autres espèces d'oiseaux dont les goélands argentés mais il demeure dominant sur les   aires de reproduction et d'alimentation. Son comportement de prédateur est plus marqué que chez les autres   goélands. Aussi en plus de s'alimenter de petits poissons, d'invertébrés marins, de charognes et d'ordures il s'attaque aux petits des goélands argentés, des eiders à duvet, des macareux moines.


Famille des laridés

lundi 27 septembre 2010

La faune ailée des Îles-de-la-Madeleine (mi-septembre); le milieux dunaire

La sterne pierregarin, au vol gracieux rappelant celui de l'hirondelle (d'où son nom latin), niche aux îles principalement au Havre-aux-Basques, sur l'île Paquet, dans la lagune du Havre aux Maisons et sur l'île du Chenal dans la lagune de la Grande-Entrée. On l'observe de mai à la fin octobre. Elle se nourrit de petits poissons, de crustacées et d'insectes marins. Elle jouit d'une vaste  aire de répartition mondiale nichant dans l'hémisphère nord et hivernant dans l'hémisphère sud. On remarquera son bec rouge se terminant par une pointe noire, ses pattes rouges et sa queue fourchue. J'ai été témoin d'une discussion animée entre un immature et un adulte comme en fait foi la photo ci-dessous. L'immature se reconnaît à son front blanc , à sa barre foncée à l'épaule , à son bec à racine rouge puis surtout noir et à son caractère particulier .... Sur l'autre photo, on aperçoit une sterne qui semble avoir été projeté par un canon!


famille de laridés

dimanche 26 septembre 2010

Le bécasseau de sanderling, un limicole bien en chair, arborant une livrée plus contrastée à ce temps-ci de l'année; dessous blanc dessus noir, gris et blanc avec son bec et ses pattes noires. Il se retrouve aux îles de la mi-juillet à la mi-novembre continuant par la suite sa migration vers le sud. Rapide il suit le mouvement de la vague qui se retire pour profiter de ce répit pour s'alimenter puis il remonte avec empressement à la venue de la suivante. Très photogénique, il se livre sans pudeur à la caméra. On le voit, sur la photo qui suit, en train de picorer un bon morceau de crabe !



Famille des scolopacidées

 Le pluvier semi-palmé doit son nom aux prémices de palmes à la base des doigts. On le retrouve aux îles de la mi-juillet à la mi-octobre. Vous le verrez sur ce court extrait vidéo se sustenter  avec délectation d'un vers marin... qu'il engloutit comme du spaghetti! Lors de ma visite, il se tenait en bande avec le bécasseau de sanderling, à marée basse, le long de la plage se déplaçant rapidement puis s'arrêtant brusquement pour se nourrir de mollusques, crustacés ou des vers marins. Il parcoure de longues distances lors de sa migration, de l'Alaska où il niche jusqu'en Amérique du Sud













Famille des charadriidés




samedi 21 août 2010

Les oiseaux de rivage et de bord de mer du Costa-Rica

Près du rio Tarcoles on retrouve un marais riche en faune aviaire. Même si ces photos sont de moindre qualité, je les inclus quand même pour  vous donner à voir la richesse de cet écosystème. A preuve,
cette impressionnante tantale d'Amérique, le deuxième plus gros oiseau du Costa-Rica après le jaribu. La tête et le cou  noirâtres sont complètement déplumés. Son bec épais à la pointe incurvée, ses pattes noires à orteils roses... sont des  traits distinctifs avec en vol son cou en extension. On remarquera également sa queue noire et la large zone noire noire au bord de la fuite des ailes. Trouvez-le sur la photo.


Famille des ciconiidés















Au même endroit on observe la spatule rosée qui est à nul autre pareil . Même de loin, ce grand échassier attire l'attention. Il s'agit du seul oiseau rosé du Costa-Rica. Son masque facial (tête nue, vert clair pour l'adulte) et son bec spatulé ont des allures préhistoriques. Elle affectionne les marais, les terres inondées effectuant avec son bec partiellement ouvert des balancements d'un coté à l'autre et lorsqu'elle sent une proie elle le referme brusquement. Elle se nourrie de crevettes, de crabes, de petits poissons, de serpents, limaces .

Famille des threskiornithidés
L'échasse d'Amérique est un remarquable limicole à longues pattes roses, ce qui lui permet d'aller chercher sa nourriture en eau plus profonde que ses congénères. Dessus noir, dessous blanc, long bec en aiguille, il est facilement identifiable. Il se nourrit d'insectes aquatiques, de petits poissons, d'écrevisses. Très élégant, lorsqu'il se déplace en longue enjambée. En vol , comme vous pouvez le remarquez, ses longues pattes dépassent de beaucoup la queue. Il habite les marais, les étangs, les bassins d'eau salée, les lagunes de mangroves. Je lui trouve un air de Pinocchio tout à fait charmant !

Famille des récurvirostridés

vendredi 20 août 2010

L'ibis blanc (ici avec son immature) aime à se nourrir dans la boue en eau douce et salée. (Rio Nosara).Son bec incurvé vers le bas, son masque facial  et ses pattes rouges ou rosâtres  ainsi que la pointe des ailes noires le différencie des hérons et des aigrettes blanches. Cet oiseau grégaire vole en ligne ou en formation en V.

Famille des threskiornitidés

mardi 17 août 2010

Le jacana du Mexique possède des doigts extrêmement longs qui lui permettent, grâce à la distribution du poids de son corps, de se mouvoir sur la végétation aquatique. Vu au parc national de Tortugero.

famille des jacanidés
L'anhigan d'Amérique est un piscivore apparenté aux cormorans. Ici surpris en pleine contemplation lors d'une magnifique matinée de février sur le rio Nosara

famille des anhingidée
On voit partout, en bord de mer,  le pélican brun. Sa silhouette se découpe ici en ombre chinoise sur un fond de coucher de soleil à playa Grande (une des belles plages du Costa-Rica)

Famille des pélécanidées

dimanche 15 août 2010

Les échassiers du Costa-Rica

Tous les échassiers présentés dans cette série de photos font partie de la famille des ardéidés et plusieurs sont observables au Québec. A titre d'exemple le grand héron, au comportement si caractéristique lorsqu'il chasse en eau peu profonde, s'avançant lentement avant de saisir sa proie soudainement dans son bec. Il en va de même de la grande aigrette que j'aperçois à l'occasion à mon travail le long des rives du fleuve Saint-Laurent à la hauteur de Montréal. Elle est accompagnée sur la photo du très commun héron garde-boeuf qui contrairement à plusieurs autres espèces d'oiseaux, profite du déboisement et de l'agriculture et dont l'aire de distribution ne cesse de s'étendre... Comme son nom l'indique, on le voit suivant les bovins et les chevaux se nourrissant d'insectes qui les entourent. L'aigrette bleue si filiforme , délicate qui semble marcher la tête toujours portée loin vers l'avant, possède un bec à la base gris-bleu avec une pointe plus foncée. Le héron vert, petit héron trapu qui garde sa tête près du corps arbore de belles couleurs; dos vert-bleu, cou et poitrine brun roussâtre, pattes courtes, jaune vif à orange. J'ai retenue la photo même si une vilaine tige lui traverse la tête....Le bihoreau violacé, prend pour sa part des allures différentes selon qu'il étire son cou ou non comme on le voit sur les photos. Je l'ai vu sur la route à Porto Viejo sur la côte caraïbe et au parc de l'île de la Visitation à Montréal !

Plus exotique l'onoré du Mexique est un magnifique oiseau très impressionnant vu sur le rio Nosara tout comme le héron vert. A cette occasion j'ai pu observer également l'étrange savacon huppé, oiseau nocturne, qui se juche dans les arbres le jour, et qui possède un bec élargi à la base. Je l'avais remarqué pour la première fois lors d'une précédente excursion sur le rio Corobici. J'allais oublier l'aigrette neigeuse dont la photo ouvre mon blogue, quel échassier enlevant !

jeudi 5 août 2010

Les tangaras du Costa-Rica (suite et fin)

A l'aviaire La Paz, j'ai pu observer nombre d'oiseaux dont ses deux fiers représentants tangaras.Le dacnis à cuisses rouges à un casque de football tout à fait électrisant ! Quant au guit-guit saii, il n'est pas en reste avec sa livrée que le mâle arbore durant la période  de reproduction. Par la suite  son plumage devient plutôt terne, ce qui ne se produit pas fréquemment chez les espèces que l'on retrouve au Costa-Rica.

Mon aviaire costaricien; les tangaras (famille des thraupidés)

On ne peut rester indifférent lorsqu'un guit-guit émeraude mâle ou femelle traverse notre champ de vision. Je l'ai observé entre autre au jardin Wilson en compagnie d'une joyeuse bande d'amis ; calliste safran, tangara évêque et tangara  cherrie mâle et femelle. Ce dernier est endémique au Costa-Rica et à l'ouest du Panama.  Un régal pour tout ornithologue, frissons garantis !

mercredi 4 août 2010

Mes aquarelles animalières

Je vous présente aujourd'hui mes aquarelles animalières; d'abord la faune aviaire locale c'est à dire le geai bleu (cyanocitta cristata) et le canard colvert femelle (anas platyrhynchos). Puis en provenance du Costa-Rica ; le colibri  brillant fer-de-lance (heliodoxa jacula), le toucan à carène (ramphastos sulfuratus) et l'oriole à dos rayé (icterus pustulatus). Toutes mes aquarelles puisent leur origine de photos que j'ai prises. Ma petite dernière : l'iguane verte (iguana iguana). Contrairement à plusieurs personnes, les reptiles me fascinent. Leur cuirasse, l'imbrication et la subtilité des écailles, leur flegme, leur rythme et finalement leur regard qui pose sur l'humalité un verdict sans appel : rien ne sert de courir il faut partir à point!

mercredi 28 juillet 2010

L'iris à pétales aigus

Lors de ma visite au Parc du Bic, j'ai remarqué la floraison d'un iris que j'ai confondu, vite fait, à un iris versicolore. Erreur! Cet iris , comme vous le remarquerez sur les photos , se différencie sur plusieurs aspects de notre célèbre versicolore. En fait, il s'agit de l'iris à pétales aigus . On le retrouve sur les falaise en bordure de la mer. De plus petite taille que son cousin, à feuilles plus étroites avec des pétales plus courts . Les deux spécimens se côtoient rarement, l'iris versicolore ayant une préférence pour les habitats humides et peu ou non salés. Quel plaisir d'apercevoir pour la première fois une plante indigène de notre flore laurentienne !

L'iris à pétales aigus


jeudi 17 juin 2010

L'eider à duvet au parc du Bic

Récemment j'ai été au magnifique parc du Bic. Le hasard a fait que nous y étions vers la fin de la période d'accouplement des eiders à duvet et que nous sommes arrivées à la pointe aux Eiders au moment ou un garde-parc naturaliste y était pour discourir sur le sujet ! J'adore ce genre de rendez-vous bénit des dieux. On bénéficie de la lunette d'approche et des connaissances du garde-parc.

Les eiders à duvet viennent s'accoupler sur une île à proximité de mai à juin. Ce sont des habitants du littoral marin. Au moment de notre visite , les mâles se faisaient plus rares bien que j'ai pu en observer plusieurs. Dès que l'accouplement est terminé ils quittent les lieux. Ils subissent par la suite une mue importante qui les laisse presque 'chauves'... J'ai entendu le roucoulement caractéristique qu'ils émettent pour attirer la femelle. Ces dernières mettent bas de 3 à 5 oeufs olive-verdâtre pâle. Fait intéressant, afin de contrer les prédateurs, les femelles plus vieilles (non reproductrices) s'occupent d'un ensemble d'oisillons les rendant moins vulnérables (un genre de garderie tenue par des tantines et des mamies!)

Ces canards nidifuges (famille de anatidés) , plongent à une profondeur pouvant aller de 15 à 20 mètres à la recherche d'oursins, de crustacés, de mollusques et surtout de moules bleues. Leurs becs crochus leur permettent de les ouvrir et leur gésier de broyer les coquillages. Ils peuvent vivre jusqu'à 18 ans.

Vous remarquerez sur les photos la différence marquée entre les femelles et les mâles. Ces derniers arborant une livrée plus contrastée (blanche et noire). Ces gros canards se distinguent facilement des autres.

Je suis au montage d'un petit vidéo sur nos vedettes qui suivra sous peu , je l'espère...

mercredi 26 mai 2010

Le colibri à gorge rubis

Le colibri à gorge rubis est le seul colibri présent à l'est de l'Amérique du Nord. Il fait partie de la famille des Trochilidée qui compte 331 espèces endémiques aux Amériques. Bien-aimé des jardiniers, il affectionne les mangeoires à colibri mais je préfère de loin le voir se nourrir du nectar des fleurs. Il butine d'une boite à fleurs à l'autre s'arrêtant au passage aux lauriers-roses et aux lantanas . Pas étonnant que le colibri est l'oiseau le plus confondu avec un insecte. Cette caractéristique de faire du vol sur place ( qui lui est propre dans le monde aviaire) lui demande une grande dépense d'énergie ( plus de 80 battements à la seconde) ! De plus , lors de sa migration, notre colibri à gorge rubis traverse le golfe du Mexique soit 1,000 kilomètres. Sa petitesse n'est donc pas proportionnelle à sa détermination et à sa vigueur !

lundi 17 mai 2010

Voici un petit film tourné au chalet qui met en vedette le colibri à gorge rubis.Vous remarquerez son intérêt pour un sedum spectabilis... L'été dernier, dans le but de l'attirer , j'ai choisi comme annuelle le fushia allumette, le géranium spitfire, le géranium centennaire et je n'ai pas été déçu !


vendredi 7 mai 2010

Le bruant à gorge blanche ne fréquente pas souvent la mangeoire au chalet. Il y a deux semaines, il se disputait les graines de tournesol tombés au sol avec un junco ardoisé. En dehors de la période de reproduction , nos deux comparses vivent en large bandes mixtes. J'ai vainement essayé de photographier le bruant dans le sous-bois alors qu'il se déplaçait en soulevant des feuilles mortes en grattant le sol avec ses pattes. Il se fond littéralement avec son environnement.... En fait, on reconnaît davantage le bruant à son chant caractéristique (où es-tu Frédéric, Frédéric, Frédéric) qu'à son apparence d'autant qu'il est polymorphe !
Ci-dessus, deux clichés récents des vedettes de la semaine!